Sylvestre
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Sylvestre
Né en le village de Tulle le 25 juillet de l'an 1453 (je crois), je parcouru tout d'abord ses tavernes, abordant notables et gueux de meme façon et tombais ainsi sur Le capitaine Bralic et le lieutenant Jadeen, des forces armées Limousines. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'appris l'identité de ces interlocuteurs de marque auxquels j'avais adressé mon message révolutionnaire de vagabond échevelé!
Buvant, mendiant, j'arranguais les foules venues flaner sous la Halle. Déblaterant d'une voix pateuse, tel un ivrogne, vilipendant la petite bourgeoisie et sa mainmise sur le Comté, je m'exahltais à prôner l'Utopie.
Mais revenu des limbes sur les épaules d'un maire rester célèbre, je fit mes premiers pas vers la lucidité, vers la clarté féconde des tavernes, vers l'amitié profonde de Baeckoeffe, Annlor, Lefromager et j'en passes. Ce dernier fut le premier à m'accorder sa confiance, observant d'un oeil bienveillant les sottises vociférées sur la place publique, me conseillant, me guidant entre les embuches. Ce fut encore sous sa responsabilité que je finis sous une table de l'Alsacienne, à son propre mariage, où chacun put profiter de ma paresse pour m'offrir les présents du goulot; mals de cheveux et nausées étaient devenus miens!
Depuis lors le culte Alsacien, ses saveurs soufrées, le parfum aigre de la bière, le suintement mélodieux de sa cave, voguent sur mon crâne.
L'AAP m'accepta à son tour. Mes articles s'accumulent....alambiqués, tordus, parfois brutalement polémiques, bref, refusés!
Enfin, je me mis au travail, acquérant un premier champs de maïs, entrant soudain dans le monde contradictoire du Conseil comme responsable aux cultures et élevages. Haigwepa me confia la charge de Recruteur des Soulards, que je formai sous son commandement.
Après quelques tentives avortées de réforme, je brillais surtout par mon silence. Fi! avec l'election de Superpfeiffer j'allais pouvoir mettre en pratique une ancienne théorie marinnant dans les bas-fonds de mon cerveau. Celui-ci m'avait proposé le meme poste que précédemment, juste quand mon désir de voyager devenait irrésistible. Je le réprimais donc. Non sans peine.
Je testais mes theories; la "politique de la fourchette", le "contrat de confiance" et quelques autres, comme la location. Malheureusement, seule la première pouvait être mise en place. Pourtant cela ne me découragea pas et ma cervelle s'ettire toujours de nouvelles propositions, s'affole du nombre sans pouvoir toujours acculer la theorie à une pratique tangible...
Le glas a soudain sonné lors de la réélection de Superpfeiffer à un score digne des annales de la tyrannie!
Dès le lendemain je rédigeais une charte de révision du processus électorale, entamais les tractations, observais Tulle s'endormir.
Et qelle ne fut donc pas ma joie lorsque je vis la mobilisation autour de cette crise dont je suivais les échos fumeux jour après jour, comme un "médecin" suit un "patient", avant de soi partir vers le Sud, soi d'installer l'echoppe d'artisan dont je rêves nuit après nuit dans cette bonne vieille Tulle.
Buvant, mendiant, j'arranguais les foules venues flaner sous la Halle. Déblaterant d'une voix pateuse, tel un ivrogne, vilipendant la petite bourgeoisie et sa mainmise sur le Comté, je m'exahltais à prôner l'Utopie.
Mais revenu des limbes sur les épaules d'un maire rester célèbre, je fit mes premiers pas vers la lucidité, vers la clarté féconde des tavernes, vers l'amitié profonde de Baeckoeffe, Annlor, Lefromager et j'en passes. Ce dernier fut le premier à m'accorder sa confiance, observant d'un oeil bienveillant les sottises vociférées sur la place publique, me conseillant, me guidant entre les embuches. Ce fut encore sous sa responsabilité que je finis sous une table de l'Alsacienne, à son propre mariage, où chacun put profiter de ma paresse pour m'offrir les présents du goulot; mals de cheveux et nausées étaient devenus miens!
Depuis lors le culte Alsacien, ses saveurs soufrées, le parfum aigre de la bière, le suintement mélodieux de sa cave, voguent sur mon crâne.
L'AAP m'accepta à son tour. Mes articles s'accumulent....alambiqués, tordus, parfois brutalement polémiques, bref, refusés!
Enfin, je me mis au travail, acquérant un premier champs de maïs, entrant soudain dans le monde contradictoire du Conseil comme responsable aux cultures et élevages. Haigwepa me confia la charge de Recruteur des Soulards, que je formai sous son commandement.
Après quelques tentives avortées de réforme, je brillais surtout par mon silence. Fi! avec l'election de Superpfeiffer j'allais pouvoir mettre en pratique une ancienne théorie marinnant dans les bas-fonds de mon cerveau. Celui-ci m'avait proposé le meme poste que précédemment, juste quand mon désir de voyager devenait irrésistible. Je le réprimais donc. Non sans peine.
Je testais mes theories; la "politique de la fourchette", le "contrat de confiance" et quelques autres, comme la location. Malheureusement, seule la première pouvait être mise en place. Pourtant cela ne me découragea pas et ma cervelle s'ettire toujours de nouvelles propositions, s'affole du nombre sans pouvoir toujours acculer la theorie à une pratique tangible...
Le glas a soudain sonné lors de la réélection de Superpfeiffer à un score digne des annales de la tyrannie!
Dès le lendemain je rédigeais une charte de révision du processus électorale, entamais les tractations, observais Tulle s'endormir.
Et qelle ne fut donc pas ma joie lorsque je vis la mobilisation autour de cette crise dont je suivais les échos fumeux jour après jour, comme un "médecin" suit un "patient", avant de soi partir vers le Sud, soi d'installer l'echoppe d'artisan dont je rêves nuit après nuit dans cette bonne vieille Tulle.
Sylvestre- Discret
- Nombre de messages : 14
Lieu de résidence : Tulle
Date d'inscription : 18/12/2005
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